Le contexte : TROYES VILLE HÔPITAL
Les premières offensives
françaises de septembre 1914 brisées par les Allemands, Paris est menacée, la
ville de Troyes aussi. Troyes devient la première ville de front pour arrêter
l’avance allemande dans la Marne puis la première grande ville de l’arrière
pour les batailles de l’Aisne, de la Somme, de l’Artois, des Flandres, de
Verdun. La compagnie des chemins de fer de l’est est réquisitionnée par les
armées françaises pour acheminer, via ce grand carrefour ferroviaire, hommes,
matériels et munitions.
La Ville de Troyes devient
pendant toute la durée de la guerre un centre de transit stratégique et une
ville hôpital.
Troyes accueillera jusqu’à vingt
hôpitaux. Au gré des offensives et des combats, le nœud ferroviaire de Troyes
va accueillir plus de cent trains par jour qui acheminent les blessés évacués
du front.
Les plus gravement atteints sont
hospitalisés sur place, les autres transportés vers le centre de la France. Les
hôpitaux seront installés le plus souvent dans des écoles.
Le lycée de jeunes
filles (futur Marie de Champagne) devient en 1917 l’hôpital complémentaire n° 34 de
Troyes, hôpital militaire canadien laval n°6, d’une capacité de 1400 lits.
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