Commission HISTOIRE et CARTOPHILIE
Le but de notre commission est de "faire parler les cartes" et de retrouver les lieux et les protagonistes.
CHARMONT appelé antérieurement COLAVERDEY
(Colaveryeio, Colaverdeio, Colaverzeio).
Le nom de la commune fut remplacé en 1669 à la requête de Louis François Hennequin, seigneur des lieux. Au siècle précédent Jean de Mauroy était seigneur de Colaverdey.
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Atelier de Bijouterie ANGENOT et pas Augenot Vallat-Périnet photographe éditeur. M. VALLAT est le petit-fils de l'éditeur, témoignage de Mme VALLAT. (Cette carte se relie à Voué à cause de l'éditeur). L'atelier a de grande baies vitrées. Il n'y avait pas l'électricité au village. Il faut voir clair pour travailler des bijoux. Malheureusement on ne sait rien de plus sur cette activité à Charmont. |
Charmont-sous-Barbuise, rue du Relais de Poste
Remarquez à gauche la borne en pierre chasse-roues et à droite la maison en brique. C'est à ce carrefour que les employés de la bijouterie ont été photographiés. Sur ces très belles cartes on compte à l'atelier et dans la rue, 18 femmes et 6 hommes. L'atelier était donc assez important. En toute logique il devait se trouver très près de ce carrefour. Le photographe (Vallat) a attendu que le personnel vienne au devant de lui. Dans son dos était le Relais de poste. Aujourd'hui il ne reste que le portail d'entrée en pierre blanche, très massif et imposant. Une sorte d'oeuvre d'art architecturale.
Selon notre enquête sur place, l'atelier a fermé vers 1914. Une des habitantes, la plus âgée du village (90 ans), ne se souvient pas avoir vu l'atelier debout, qui était 12 rue du Commerce, d'après le Président de la MJC de la Vallée de la Barbuise, M. Christian LABY, que nous remercions.
Confirmation de M. François CLEMENT, charmontais de souche (80 ans env.) nous confirme l’adresse de la bijouterie au 12 rue du Commerce. Merci à M. William PIGNARD qui à interrogé M. CLEMENT.
L'Histoire se reconstruit petit à petit.
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1 commentaire:
Bonjour,
La dénomination de la carte postale "bijouterie Augenot" est erronée. Il s'agit en réalité de la bijouterie Angenot dirigée par mon arrière grand-père Armand Abraham Angenot (1835/1915). On y fabriquait des chaînes en or qui étaient vendues à Paris dans une bijouterie familiale rue Charlot (3ème). A remarquer le revêtement particulier du sol qui était prévu pour récupérer facilement les chutes de particules d'or.
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